Dénivelé de l'itinéraire
Aménagement de l'itinéraire
Revêtement de l'itinéraire
Le Tour de Creuse à vélo : grande boucle cyclable de 327 km
Balisage et aménagement de l'itinéraire
- La Creuse à vélo est aménagée à 100% sur des petites routes à faible trafic.
- Les étapes sont décrites dans le sens anti-horaire sur France Vélo Tourisme.
Services et hébergement Accueil Vélo sur La Creuse à vélo
- La marque Accueil Vélo est en cours de déploiement sur le département. L'offre va donc se densifier au fil des saisons.
- On vous recommande fortement de réserver en avance vos hébergements surtout dans les zones touristiques.
Toute l'info touristique de la Creuse sur tourisme-creuse.com
Trains et transport le long de l'itinéraire
L'itinéraire est desservi en train. Attention, en période de pointe le transport des vélos peut s'avérer compliqué dans les TER.
- Ligne TER Limoges - La Souterraine - Châteauroux : gare de la Souterraine (voir horaires) :
- Ligne TER Limoges - Guéret - Felletin - Montluçon : gare de Guéret (voir horaires)
Parkings longue durée sur l'itinéraire
- S'adresser à un hébergement semble la solution la plus simple pour les vélotouristes qui désirent effectuer le tour de la Creuse à vélo.
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L'avis des voyageurs
7 étapes avec un temps très mitigé et un vélo musculaire... On s est régalé routes très très peu fréquentées..plein de rencontres et de discussion..parcours très bien indiqué..on a utilisé un transport de bagages pour atténuer la difficulté..
Superbe parcours à faire dans le sens préconisé,nous avons coupé la 2ème étape 25km et 50km le dénivelé étant important sur cette portion.
Seul bémol de Boussac au Crozant les panneaux ont pratiquement disparu. Il faut avoir un suivi en GPX car certains panneaux Vélo peuvent nous induire en erreur.
Enfin entre le Bourg-d'Hem et la Celle-Dunoise un éboulement à traversé la route entraînant des arbres, nous avons pu passé sous les branchages.
Bonne route
Amicalement
Le plus de cet itinéraire : des routes sans (trop de) circulation motorisée dans une Creuse campagnarde et sans stress.
Avoir la trace gpx embarquée avec soi me semble utile car le balisage sur le terrain n'existe pas toujours et n'est pas uniforme.
Comme déjà dit par d'autres randonneurs, bien anticiper ses ravitaillements.
Tour fait en cyclo-camping, campings tous très bien et pour certains vraiment pas chers (ou plutôt ce sont d'autres campings qui abusent et gonflent la facture, juste pour poser sa toile sur un bout d'herbe et prendre une douche !)
Il faut être aguerri un minimum (le dénivelé positif total est de 5080m) pur en profiter et s'attendre soit à monter soit à descendre (il n'y a pas de plat !)
Je recommande vivement ce tour pour peu que l'on aime les bosses.
💬 Traduction automatisée du Néerlandais vers le Français
[FRANÇAIS] Peu de campings étaient ouverts. Nous avons passé la nuit au camping Les Trois Taillants. A Nouhant. 7 km de Lepaud. On peut aussi y garer la voiture ou le camping-car pour 4 euros par nuit et commencer la route, ce sont des propriétaires de camping hollandais. Nous avons trouvé l'itinéraire magnifique mais aussi beaucoup de dénivelé. A recommander absolument. La Creuse est magnifique. Nous reviendrons certainement.
[NEDERLANDS] Er waren weinig campings open. Wij hebben overnacht op camping les trois tailants. In Nouhant. 7 km van Lepaud . Hier kun je ook de auto of camper parkeren voor 4 euro per nacht en de route starten,het zijn Nederlandse camping eigenaren. Wij vonden de route prachtig maar ook veel klimmen. Zeker wel een aanrader. De Creuse is prachtig. We komen zeker terug
Très beau parcours que nous avons fait à trois le WE dernier.
un peu modifié pour le faire en 3 étapes à partir de la Souterraine et en sens inverse.
On avait la trace GPS avec nous mais c'est presque inutile, le parcours est très bien balisé dans les 2 sens.
Autre point positif, quand des commerces sont disponibles, la trace vous amène directement au coeur des villages.
Pas de voitures ou presque à gérer, même si le temps était froid et gris nous avons pris beaucoup de plaisir. beaux panoramas, beaux villages, dans campings aceuillants et finalement, pas trop de pluie.
Vivement conseillé.
Superbe tour à vélos. Réalisé sur 4 jours et demi en partant de Crozant. Équipés en gravel mudculaire, l'un avec sacoches arrières l'autre en bike paking début mai 2023. Nuits en gîtes ou chambres loués. Repas en pique nique ou petit bistrot avec la pluie😋
Nous sommes à notre 7e rando vélo. Et il faut plutôt être bien initié pour ce tour car ça monte/ça descend très peu de plat...mais pas plus de 5kms de côtes. Paysages de campagne très jolis, petites routes tranquilles idéales au vélo.
Moins d'hébergements que dans d'autres régions mais cela se développe. Gîte remarquable à Champagnat chez Guylaine👌! Pour le réparateur aller à Aubusson l'atelier du cycliste top👍.
Gros travail de signalisation réalisé 👏.
La Creuse mérite vraiment un détour à vélo !
Tour du 26 au 31 août.
Beau parcours, mais manque parfois de balisage. Trés bien de Crozant à Vassiviéres, mais aprés, ça se compliqué. Sans carte routiére, on se perd. On ne rencontre pas beaucoup de monde pour demander sa route. Les villages sont beaux mais déserts. Pas beaucoup d hébergements ni de restaurants et bars. On a quand même bien apprécié. Nous avions des vtc sans assistance electrique, et la Creuse n est pas plate loin de là. Je conseille quand même ce tour aux amateurs de calme.
Un tour agréable peu de voiture,un balisage exemplaire, des paysages magnifiques un périple que je referais très certainement.
Avec un ami, nous avons profité du week-end de l'ascension pour aller découvrir les paysages, villes et villages de la Creuse. Nous n'avons pas fait le tour complet, car en 4 jours, c'était un peu juste. Nous nous sommes tout de même régalés. Quel plaisir de (re) découvrir ce magnifique département chargé d'histoire et au patrimoine naturel très riche. Petite précision, nous sommes équipés de vélos gravel et nous avons de temps à autre coupé (ou rallongé) par les chemins. Voici nos étapes :
Jour 1 : Gouzon (Goze) --> Guéret --> La Souterraine (72 km)
Des petites routes et des chemins très sympathiques. Une étape vallonnée avec presque 900m de D+. Une petite portion entre Guéret et La Souterraine un peu moins sympa car proche de la voie rapide... Nous nous en sommes vite éloignés pour retrouver le calme de la campagne creusoise.
Pour le dodo, un arrêt au camping "l'aquarelle du Limousin". Parfait pour un peu de repos et proche du centre ancien.
Jour 2 : La Souterraine --> Bénévent-L'abbaye --> Bourganeuf (60 km)
Moins de kilomètres, mais toujours autant de montées ! Le deuxième jour, il a un peu plus tiré dans les jambes :) Mais ça valait le coup ! Des routes magnifiques et des superbes villages.
Pour le dodo, arrêt à l'auberge de l'âtre. Une bonne nuit dans un bon lit ça fait du bien. 59€ la nuit pour 2 personnes. Le service est parfait et les gérants très accueillants.
Jour 3 : Bourganeuf --> Lac de Vassivière (en faisant le tour par le sud) - (51 km)
Beaucoup de chemins de terre sur cette étape, et une arrivée magistrale sur le lac de Vassivière ! Plongeon obligatoire une fois au bord de l'eau :) Ça vaut vraiment le coup de s'arrêter et de moins pédaler le jour où vous passer par Vassivière. Et l'eau fraîche ça fait du bien aux muscles.
Pour le dodo, arrêt au camping "bois et nature". Parfait ! Et vue imprenable sur le lac. Il y a de nombreux spots de campings sauvages tout autour du lac également.
Jour 4 : Vassivière - Felletin - Aubusson - Ahun - Gouzon (81 km)
Dur dur cette dernière étape ! Contrairement au tour de la Creuse, nous avons raccourci en suivant la vallée de la Creuse entre Felletin et Ahun. C'est magnifique ! Par contre, ça grimpe !
Fin du périple ! N'hésitez pas à découvrir la Creuse ! il ne faut pas avoir peur des montées, mais une fois devant le paysage (ou du fromage et une bonne bière), c'est vite oublié !
Récit d'un Tour de la Creuse à vélo
Jour 1 : Crozant → Bénévent-l'Abbaye / Vendredi 15 avril / 52 km – 790 m de dénivelé positif
Je suis parti de Crozant, à vingt kilomètres de chez moi. Village offrant un superbe point de vue sur les ruines d'un château médiéval surplombant lui-même la rivière La Creuse serpentant dans une nature verdoyante. De nombreux peintres (le plus connu étant Claude Monet) sont venus peindre ces ruines, cette rivière, ces lieux notamment depuis le rocher de la Fileuse de l'autre côté de la rivière (côté Indre). Après Crozant, le parcours nous emmène en dehors de la vallée pour nous dévoiler une autre des très belles facettes de la Creuse : ses prairies verdoyantes, ses vallons, ses bois où des bâtisses en pierre construites il y a un siècle, deux siècles voire plus se dressent. Des moutons, des vaches, des chèvres paissent. Après environ vingt-cinq kilomètres, ce parcours nous amène à La Souterraine où subsistent des monuments très anciens dont la porte Saint-Jean édifiée au XIIIème et XVème siècle. J'essaye alors d'imaginer la place principale à cette époque.
A la sortie de la ville, le parcours longe une route deux fois deux voies. Ce sera la première et dernière route de cette catégorie que ce parcours cotoie Le chemin regagne ensuite la campagne, traverse des lieux-dits où quelques tondeuses grondent alors que l'herbe n'a pas encore eu le temps de se remettre de la dernière tonte. Certains aiment bien voir de la terre plutôt que de l'herbe. Aaah, les goûts et les couleurs... Au kilomètre quarante-cinq, j'arrive à Le Grand-Bourg, je m'y sens bien, il doit être dix-neuf heures. Il y a une fête, des gens rient, ca fait plaisir.
Je poursuis ma route car je voulais arriver à Bénévent-l'Abbaye pour dormir. L'arrivée dans ce beau village est superbe, le soleil sur l'ancienne abbaye est ravissant. Je cherche alors après avoir profité du point de vue un endroit où bivouaquer. Je vois alors « aire de camping car », je marche alors à côté de mon vélo pour rejoindre cet endroit plus haut sur la colline. Quel magnifique endroit où paissent des vaches de race « Highlands », cela me rappelle alors l'Ecosse. Je profite de la magnifique vue sur les environs et je sens déjà que le coucher de soleil va être à la hauteur de cette vue. Je rejoins l'endroit le plus haut du Puy pour planter ma tente. Je respire un grand coup. Je sens que l'endroit est parfait, que la nuit va être bonne. Deux filles d'une vingtaine d'années, accompagnées d'un chien, grimpent à dos de cheval à l'endroit où je me trouve. Quel plaisir de voir des ados dehors pour profiter du coucher de soleil. Je discute ensuite avec un homme, en camion aménagé, qui prenait la lune en photo et m'explique qu'il fait des bouts de St Jacques de Compostelle quand il peut.
Entre temps, le chien des deux filles est venu à toute vitesse vers moi pour me pincer avec ses incisives, je n'ai pas compris sur le moment, je n'ai pas eu mal, je ne lui en ai pas voulu. Une des filles, un peu moins. Une de ses dents seraient restées dans ma chair, je n'aurais peut-être pas dit la même chose mais bon, c'est un animal domestiqué qui a gardé un peu de son esprit animal, peut-on lui en vouloir pour ça ?
Jour 2 : Bénévent-l'Abbaye → Royère-de-Vassivière / 76 km - 1360 mètres de denivelé positif
Le lendemain matin, café au bar du village, un pain aux raisins et un croissant aux amandes comme petit dejeuner et discussion passionnante avec une personne de mon âge ou presque (trente et un ans) sur la vie, le rapport de l'argent avec la société, l'écologie et sur le premier tour des élections. Une heure et trente minutes plus tard, je pars. Il est dix heures et quarante-cinq minutes.
Les paysages changent, des sapins se dévoilent tout comme des lacs, je m'éloigne davantage du niveau de l'océan. Les grandes montées et forcément les grandes descentes sont plus nombreuses. A Châtelus-le-Marcheix, je descend au bord de la rivière Le Thaurion plus large à cet endroit. Avec le soleil et les sapins, la vue est très agréable. La prochaine montée, beaucoup moins ! La petite route, ombragée, mène sur les hauteurs du puy. Plusieurs points de vue permettent de contempler ces beaux paysages et parfois des châteaux et des grosses demeures anciennes. Ca y est, je suis arrivé en haut du Puy ou tout du moins, à l'endroit le plus haut de la route de ce puy (cinq-cent-quatre-vingt mètres). Le puy culmine lui à six-cent-trente-huit mètres. Il est alors l'heure de redescendre dans la vallée à travers la forêt. Cinq kilomètres de descente pour revenir à une altitude de quatre-cent-vingt mètres. Quelques minutes plus tard, j'arrive à Bourganeuf où trône un château datant du XIIème siècle et la fameuse tour Zizim édifiée au XVème siècle pour détenir le prince Zizim, fils du sultan ottoman Mehmed II. Bourganeuf conserve un grand patrimoine mais est une ville dormante, c'est en tout cas, c'est le ressenti que j'ai eu. Heureusement, quelques britanniques étaient assis à la terrasse d'un café pour mettre un peu de vie sur la place. En Creuse, on croise beaucoup de britanniques, de hollandais et de belges. D'ailleurs, juste avant mon arrivée à Bourganeuf, j'ai assisté durant quelques minutes à la tonte de deux moutons chez des anglais.
Après avoir mangé, je reprends la route toujours en direction du Sud-Est, le décor est encore différent. Les prairies sont toujours aussi vertes mais désormais, nous sommes sur le plateau des Millevaches, on ne monte alors plus autant. Ce territoire semble encore plus isolé dans le bon sens du terme. Ici, on vit au calme. La nature est omniprésente. Les cours d'eau serpentent au milieu de nulle part, quelques ponts « planche » en pierre passent au-dessus de l'eau, des vestiges d'anciennes fermes et d'anciens bâtiments se dévoilent. Le temps a passé. Les lieux-dits se sont vidés. C'est assez triste mais heureusement, des gens reviennent, le temps des hameaux n'est peut-être pas définitivement terminé. Je l'espère ! Sur les routes du plateau, on roule au milieu des tourbières. Des milliers d'années de mélange d'espèces végétales et animales ont créées ces écosystèmes, indispensables à l'équilibre de la vie sur Terre. On parle souvent des forêts comme les principaux puits de carbone, mais les tourbières en sont également. Tout élément naturel dérangé est un puits de carbone menacé.
Au kilomètre cent-vingt, j'aperçois l'un des plus grands lacs artificiels de France : Vassivière (à cheval sur deux départements : Creuse et Haute-Vienne) qui est un des plus grands attraits de la Creuse. Plusieurs bases de loisirs ont été créés autour, on peut y faire du voilier, du canoë, se baigner, etc. Le circuit longe le Nord du lac d'Ouest en Est pour remonter ensuite vers le Nord en direction de Royère-de-Vassivière. Village dont seuls subsistent comme commerces une petite épicerie et un bar-restaurant plutôt dynamique. Il est charmant avec sa belle église mais celui-ci est victime du succès du lac à seulement quelques kilomètres. Deux bières plus tard, je me lance à la recherche d'un endroit pour dormir. Ce sera près du terrain de tennis plus haut. Je repense alors à cette étape et à sa difficulté. Je regarde sur l'application Open Runner mon tracé, je comprends alors mieux pourquoi mes cuisses me tirent : soixante-seize kilomètres, mille-trois-cent-soixante mètres de denivelé positif.
Jour 3 : Royère-de-Vassivière → Chambon-sur-Voueize / 94 km – 989 m de dénivelé positif
Je redescends au village pour acheter quelque chose à manger à l'épicerie. Je me fais un café avec mon réchaud juste à côté, un homme d'une quarantaine d'années vient à ma rencontre depuis son camping car, buvant son café tasse à la main. Nous échangeons sur son nouveau camping-car, acheté la veille. Il repart et deux autres personnes de soixante-dix ans (l'homme me le dit dans la conversation) m'abordent, lui m'explique qu'en me voyant, cela lui a rappelé des souvenirs de quand il marchait avec son sac à dos, sa tente et bivouaquait dans les Pyrénées notamment. On sent qu'une énorme nostalgie l'envahit. On se dit au revoir puis on se refait coucou quelques minutes plus tard dans le village. Cette rencontre éphémère restera marquée comme tant d'autres depuis que je voyage à vélo, que je voyage en général que ce soit à pied ou en camion aménagé d'ailleurs. Depuis un peu avant Royère-de-Vassivière, le parcours flirte avec les sept cents mètres d'altitude. Je n'ai pas l'impression d'être aussi haut, l'effet plateau certainement. La route mène ensuite au lac de Lavaud-Gelade sur la commune de St-Marc-à-Loubaud. Un pont qui borde celui-ci offre une belle vue. Je contourne ensuite celui-ci pour rejoindre des paysages faits de forêts de sapins, de feuillus, de prairies verdoyantes. Je m'arrête un instant devant une prairie où paissent des brebis, des beliers, des chèvres, des boucs. L'un d'eux vient se gratter contre la clôture servant de portail, l'écrasant tellement que le grillage se retrouve parfois à l'horizontal. Je souris, je leurs parle. Ils doivent me prendre pour un fou ! Ou pas. Je les salue en partant. Au kilomètre cent-soixante, j'arrive à Felletin vers treize heures. En bas du village se trouve un pont médiéval offrant une belle photo. J'entre dans l'une des trois églises : l'Eglise du Moutier. Après avoir mangé, je m'assis à la terrasse d'un café donnant sur l'entrée de cette église. Deux personnes d'une soixantaine d'années discutent, ils évoquent les nombreux commerces qui existaient dans les années mille-neuf-cent-quatre-vingt. L'un dit qu'autrefois, il ne descendait qu'une fois par mois dans la ville de Felletin car dans le lieu-dit où il habite ou habitait, il y avait les commerces essentiels. Aujourd'hui, autant vous dire que cela n'est plus le cas. Aujourd'hui, Felletin s'est pratiquement éteint malgré un grand potentiel. Je pense toutefois que la société est à un tournant, que ces villages seront de nouveau repeuplés, que les commerces réouvriront. L'urbanisation à outrance, c'est un peu comme le modèle de société dans laquelle on vit, c'est-à-dire, libéral : on voit bien que ca ne fonctionne pas, en tout cas pas pour la plus grande partie de la population.
Après Felletin, la route reprend de la hauteur, elle permet alors d'apercevoir loin à l'horizon. On retrouve alors les paysages de début de parcours. On s'aperçoit alors des différentes facettes de la Creuse. En quelques kilomètres, le paysage change. C'est aussi ça la Creuse. Au kilomètre cent-soixante-trois, j'entame une descente qui m'emménera jusqu'à Aubusson sept kilomètres plus tard. Je me souviens alors avoir déjà pris cette route quelques années auparavant, à deux cette-fois-ci, mais dans l'autre sens, pour rejoindre Rocamadour depuis Châteauroux. Cette montée m'avait alors paru sans fin. A Aubusson, une brocante anime la ville. Ville mondialement connue pour ses tapisseries, la rue principale, malgré un charme fou, est endormie. Je le dis pour y être venu plusieurs fois. Cette ville mérite tellement mieux. Elle ne manque pas de cachet grâce à son patrimoine ancien.
Je repars en direction du Nord-Est, je ne vois que très peu de voitures comme depuis le début d'ailleurs. C'était ma crainte avant de partir : croiser trop de voitures car je savais que ce parcours n'empruntaient que des routes partagées mais rapidement après mon départ, ma crainte s'estompa. La suite du trajet est calme, je traverse des lieux-dits. Avec une main sur le guidon, je balaye mon regard de gauche à droite pour admirer les maisons. Je m'arrête régulièrement le long de la route pour contempler le paysage. Je vois très très loin devant, je sais donc que je vais redescendre en altitude. Je vois un panneau indiquant « Etang de la Naute ». Je me souviens y avoir dormi lors de Châteauroux → Rocamadour. C'est un endroit très beau avec une aire pour dormir. Du printemps jusqu'à l'automne sont organisés des concerts grâce à une association. Une fois à l'étang, je comprends en voyant des bouteilles de bières vides sur les tables en bois qu'un concert eut lieu la veille. Je reste un moment pour manger un peu et boire. Et lorsque je décide de repartir, un homme d'une quarantaine d'années vient vers moi, me prend par l'épaule et me dit qu'il est très content de voir quelqu'un voyager de cette façon. Il m'explique alors qu'il est déjà parti également à vélo avec sa tente mais qu'il ne le faisait plus. Je lui demande pourquoi. Il me répond qu'il ne sait pas trop pourquoi mais que cela lui manque. Un de ses amis dit alors en rigolant qu'il devrait déjà arrêter de boire et de fumer. Il m'offre ensuite une bière. Quelques minutes plus tard, je reprends la route, le laissant lui et ses amis jouer à la pétanque.
La suite du parcours offre de beaux panoramas car la route se trouve un peu comme sur une ligne de crête. J'arrive à Lussat, un sympathique village perché, je me sens bien dans ce village. L'étang des Landes, au pied du village, serait un spot parfait pour dormir mais je voulais absolument dormir à Chambon-sur-Voueize quelques kilomètres plus tard. Je ne sais pas trop pourquoi mais j'avais ça dans la tête. Environ dix kilomètres de descente séparent Lussat de cette bourgade. Je mets ainsi le cap sur ce village classé troisième « Village préféré des français » en deux-mille-quatorze, connu principalement pour son abbatiale : Sainte-Valérie.
Il doit être environ dix-neuf heures et trente minutes lorsque j'arrive. La ville nous accueille avec son très beau pont roman en granit du XIVème ou XVème siècle. Je savais avant de venir que le camping municipal était ouvert et proposait des tarifs presque imbattables. Je le rejoins donc et passe la nuit pour trois euros et soixante-douze centimes.
Jour 4 : Chambon-sur-Voueize → Le Bourg-d'Hem / 90 km – 1185 m de dénivelé positif
Après avoir replié ma tente, trempée par une forte rosée (Chambon-sur-Voueize est au cœur d'une vallée), je rejoins le bourg à la recherche d'une viennoiserie ou deux ou trois. J'accompagne mon café, préparé devant l'imposante abbatiale illuminée par les rayons du soleil matinaux, d'un pain aux raisins et d'une brioche aux pralines. Cette dernière me rappelle alors mon passage à Valence en août deux-mille-vingt-et-un lors de mon aventure à vélo de deux-mille-six-cent kilomètres de Sète à Saint-Malo. Le ventre bien rempli, je me décide à partir en sachant qu'il va falloir ressortir de cette vallée donc monter, monter, monter. Je retarde ainsi le moment de cette remontée en prenant le temps de contempler les superbes maisons du village. Le temps semble s'arrêter ici. C'est un sentiment agréable.
Après être sorti de la vallée sans trop de problème finalement, je gagne Lépaud, petit village perché charmant offrant de belles vues sur les environs, puis de Bord-Saint-Georges. J'aperçois ensuite un panneau indiquant Toulx-Sainte-Croix. Je savais que ce tracé me ferait passer par cette commune posée sur un étonnant mont sorti de nulle part. J'avais également traversé cet endroit pour rejoindre Rocamadour depuis Châteauroux. Je me souviens alors d'une longue et raide descente. Au pied de cette colline culminant à six-cent-cinquante-six mètres d'altitude, je trouve que la lumière est sublime alors que des effluves de fumées de barbecue viennent parfumer le décor. Avant même de me lancer dans cette montée, je sais d'ores et déjà que je finirai par descendre de mon vélo à un moment donné. Mon objectif est de repousser au maximum ce moment. C'est parti, je me lance sur la route fraîchement refaite. Je préfère de loin l'odeur du barbecue...
Juste après un carrefour au trois-quarts environ de la montée, je m'arrête pour admirer les magnifiques paysages que m'offre ce point de vue. Je vois assez clairement la chaîne des puys du Massif central. Je distingue même le puy de Dôme et plus loin au Sud le massif Cantalien. Je trouve ça toujours incroyable de pouvoir voir aussi loin. Certains endroits de la Creuse offrent des points de vue comme celui-ci. Ce village nous accueille avec une étrange tour mais non répertoriée d'après mes brèves recherches. Quelques centaines de mètres plus loin, j'atteins la place centrale où est lourdement posée l'église Saint-Martial datant du VIème - VIIème siècle. Sa particularité : son clocher où sont exposés des sarcophages mérovingiens est détaché du reste de l'église suite à un incendie ou un écroulement.
Après avoir rempli mes gourdes aux toilettes, je me lance dans la longue descente qui me mènera dans un premier temps au début du circuit menant aux pierres Jaumâtres, un endroit où se dressent, tiennent en équilibre des énormes blocs de granit, puis à Boussac. Cette ville est avant tout connue pour son superbe château du XVème siècle. Avant l'arrivée dans le centre du ville, le parcours offre une superbe vue sur celui-ci. Boussac est dotée de plusieurs très belles anciennes maisons. Après avoir circulé dans le bourg désert (lundi de Pâques), je continue ma route vers l'Ouest. Me baladant régulièrement dans ces lieux, je connais ainsi presque toutes les communes que je vais traversé comme d'ailleurs je connaissais presque tous les endroits où je suis passé jusqu'à maintenant, au moins de nom. Mais je me trouve quand même dépaysé car je savais que j'allais emprunter des routes que je ne prendrai jamais en voiture ou à pied. La preuve est que j'arrive au village de Châtelus-Malvaleix vingt kilomètres plus tard par une route que je n'avais jamais prise auparavant et c'est certainement la plus belle entrée. Un étang au pied de grosses maisons m'accueille. La route entre Boussac et ce village offre de très beaux panoramas vers le Nord principalement. Le paysage est fait de petites collines, de prairies verdoyantes, de petits cours d'eau, tout ce que j'aime !
Je continue ma route vers Bonnat après avoir fait un détour au plan d'eau. Le décor est encore plus beau je trouve. La route est encore plus étroite. Aucune voiture. Il est environ dix-sept heures. Je pédale vers l'horizon où se couchera le soleil. Quelques nuages empêchent parfois celui-ci de projeter ses rayons sur la Terre, les renvoyant ainsi vers lui. Je suis un peu fatigué alors je mets cinq coups de pédale puis m'arrête pendant quelques secondes pour en remettre ensuite cinq nouveaux. Après avoir traversé la route qui mène La Châtre à Guéret, je fais une véritable pause. Quelques minutes plus tard, j'enchaine les derniers kilomètres qui me séparent de Bonnat. A mon arrivée, j'aperçois une mini fête foraine sur le point de se terminer mais heureusement, le stand de crêpes est lui encore ouvert ! Ca tombe bien, j'ai faim. Quinze minutes plus tard, je reprends la route pour rejoindre l'endroit où je souhaitais dormir : le Bourg-d'Hem. Le lieu-dit du Guémontet sur cette même commune nous offre une très belle vue sur la rivière La Creuse élargie à cet endroit. Il est dix-neuf heures et quarante-cinq minutes lorsque j'arrive dans le bourg qui surplombe superbement la rivière. Je rejoins le camping idéalement situé au bord de la rivière que je savais fermé pour y passer la nuit.
Jour 5 : Le Bourg-d'Hem → Crozant / 32 km – 474 m de dénivelé positif
Je suis réveillé par les cantonniers de la commune venus entretenir le camping avant son ouverture prochaine. Le paysage est brumeux. Je distingue à peine la rivière pourtant à seulement quelques mètres de moi. Je me dis que lorsque je regagnerai les hauteurs, je devrais pouvoir apercevoir le ciel. Et c'est le cas. Je n'ai pas à manger ce matin. J'avoue bien aimer quand je sais que je vais traverser des villages m'arrêter dans une boulangerie et prendre un thé ou un café en terrasse. J'habite un très petit village où je ne peux pas faire ça alors j'essaye d'en profiter quand je pars comme ça. La route entre Le Bourg-d'Hem et le prochain village La Celle-Dunoise est constituée d'une grande descente jusqu'à la rivière pour évidemment la traverser puis d'une bonne montée pour rejoindre le lieu-dit au joli nom : Beausoleil puis d'une autre grande descente pour rallier La Celle-Dunoise située au bord de la rivière. Je sais déjà que ce village a du charme. Il est très prisé l'été. Son restaurant est très apprécié. J'en avais entendu du bien, je savais qu'il était tenu par un anglais mais je n'avais jamais eu l'occasion d'y aller. A mon arrivée dans ce village, je me lance à la recherche d'une boulangerie, en vain. Je fais alors demi-tour direction le bar-restaurant, l'auberge plus précisemment, située juste à côté de la rivière. Son nom : l'Auberge des Pêcheurs. Sa façade est jolie, sa terrasse côté rivière également. Je rentre, je découvre alors une première petite salle où trône une cheminée ouverte. Tout est authentique. Tout de suite, cela me rappelle les petits pubs irlandais de l'Irlande « profonde », où j'ai pu entrer au cours de trois voyages là-bas. Je demande au patron de l'auberge s'il aurait de quoi manger pour un petit déjeuner. Il me propose trois desserts dont un cheesecake à la mangue. Ce sera mon petit déjeuner, il est onze heures. Je l'accompagne d'un café. Celui-ci dit à une de ses collègues qu'il m'offre le café car il voyage aussi à vélo. Quand on voyage que ce soit à vélo, à pied ou en camion aménagé, les relations humaines sont facilitées. A vélo ou à pied, encore plus je trouve quand même. Le dialogue est tout de suite naturel. L'échange est sincère. J'ai toujours été convaincu que le voyage ouvrait l'esprit. Cette rencontre le confirme une nouvelle fois.
Le cheesecake est extra, la mangue est subtile. Je prends avec la fin de celui-ci un thé noir. Je me sens bien, très bien même. J'ai envie de rester toute la journée. J'entends des « anciens » du village, deux femmes : une britannique et une française parlant très bien l'anglais, parler. Comme j'ai envie de prolonger ce moment, je demande si cela est possible de manger ce midi. La réponse est oui. Une envie de lire me prend, j'en profite car ce n'est pas souvent le cas. Je sors ainsi mon livre de la sacoche : « L'énergie vagabonde » de Sylvain Tesson. Cet auteur m'accompagne depuis longtemps.
Je me déplace du bar à une table juste à côté, je lis, puis commande une bière locale puis une Guinness.
Après avoir mangé un fish and chips et un dessert, je reprends la route pour les derniers kilomètres qui me séparent de Crozant, mon point d'arrivée. Entre La Celle-Dunoise et Crozant se situe Fresselines, village de peintres. Si vous avez un peu de temps, entrez dans le village car le circuit officiel bifurque avant et si vous avez encore un peu plus de temps, je vous conseille d'aller voir le confluent des deux Creuses : La Creuse et la petite Creuse.
Depuis la Celle-Dunoise, le parcours se trouve sur la partie Nord-Est de la Creuse. C'est beau car on imagine la rivière en contrebas. Maheureusement, les nuages noircissent le décor mais cela a tout de même beaucoup de charme. Ca y est, je suis à Crozant, je rejoins le bout du village pour profiter de la très belle vue sur les ruines. Le soleil est revenu. Je profite un dernier instant avant de rejoindre le parking.
C'était un Tour de la Creuse à vélo.
Bonjour, j'ai parcouru cet itinéraire du 8 au 13 octobre 2021 depuis Boussac, magnifique coin de France à découvrir ! Le balisage est très bon, vigilance toutefois dans les villes à cause des véhicules stationnés devant les panneaux. La trace gpx est utile. Beaucoup de campings fermés en cette saison. Un 20/20 au camping Bois et Nature au bord du lac de Vassivière. Un zéro pointé à celui de Chéniers qui était ouvert sur le papier et fermé en réalité ! Un autre zéro à celui de Bellegarde-en-Marche (légèrement hors circuit) 20€ pour une nuit, terrain en pente et non entretenu, sanitaire... bof...! A part ces petites déconvenues c'est un circuit que je recommande aux amoureux de beaux paysages et petites routes tranquilles. Le ravitaillement ne manque pas,il y a à minima des petites épiceries dans les villages traversés
Nous sommes partis à deux, en couple, à la découverte de la Creuse, en tandem. 10 jours, 8 étapes, 370 km et un voyage réussi !!
L'itinéraire "touristique" est super bien balisé, dans les deux sens sur la boucle. Peu de voitures, des paysages différents à traverser et des campings municipaux presque partout pour faire étape et reposer les mollets ! Un joli voyage avec la sérénité de la campagne et des sites qui valent le détour (château de Boussac, forteresse de Crozant, tapisserie d'Aubusson...)
Les paysages sont magnifiques et les routes peu fréquentées.
Le dénivelé est important, le balisage n'est pas encore très précis.
Il faudrait ajouter sur le site internet un réparateur à Aubusson. Très très serviable, l'atelier du cycliste nous a dépanné un samedi soir à 17h30 juste avant la fermeture et nous a déposé à notre hotel à 18h30 après la fermeture du magasin. Il a travaillé un soir jusqu'à plus de 21h pour nous dépanner. C'est appréciable d'avoir des gens compétents et avec le coeur sur la main.
Avec un petit groupe (covid oblige) nous avons parcouru le Tour de Creuse en une semaine au départ de Crozant.
revenue d'une semaine à vélo ... électrique autour de la Creuse, je peux témoigner que cette région est magnifique. Vallonnée, couverte de bocages , vues dégagées , villages soignés aux maisons de granit rouge, clochers en bardeaux. et que dire de la qualité des musées : hôtel Lepinat à Crozant, scenovision a Bénévent l'abbaye, cité de la tapisserie à Aubusson, château Boussac.
bref, un réel enchantement !😄
Balisage impeccable sur ces petites départementales en ligne de crête. Livret de Tourisme Creuse précieux pour préparer le périple
une note particulière pour l'auberge de Voueize à Chambon sur V dont la chaleur et la qualité de l'accueil nous ont marqués.👍
Parcours en boucle à faire sur une semaine. Les routes sont peu fréquentées et agréables à parcourir et mis à part quelques ratés, le balisage est bien fait et permet un voyage assez serein (j'avais aussi téléchargé les gpx sur mon gps).
Arrivé par le train à La Souterraine , j'ai raccourci l'étape " Bénévent l'abbaye à Royère de Vassiviére" trop longue et pentue à mon goût en la commençant à Chatelus le Marcheix, pour le reste j'ai suivi les propositions conseillées. Le parcours est jalonné de petits villages ou petites villes avec parfois de belles découvertes architecturales, notamment romanes. Les paysages alternent entre bocage et décor de moyenne montagne, chaque virage offre une vue différente, c'est plaisant. Globalement il y a de la pente et donc du dénivelé sans que ce soit trop difficile pour des mollets un peu entraînés.
Pour les hébergements, j'avais choisi le camping, qui ont une plage d'ouverture restreinte à juillet et août pour certains, en tenir compte dans la préparation sachant que pour l'instant l'offre d'hébergement est limitée. Le ravitaillement est l'autre souci, quand on rencontre sur le trajet un magasin d'alimentation, s'y arrêter sous peine de devoir jeûner à l'arrivée, étant donné que les lieux de petite restauration ne sont pas non plus légion !
Je n'ai pas non plus croisé de réparateurs vélo.
En résumé un beau parcours dans une région à découvrir à la vitesse du vélo.
PS : le camping "bois et nature" à Vassiviere est la seule fausse note des camping que j'ai fréquentés dans la Creuse, accueil à peine aimable, sanitaires indigents pour un tarif prohibitif à ce niveau de service, ce genre d'hébergement devrait être interdit.
Pas du tout d'accord, l'accueil est sympa, emplacement en bord de lac vue imprenable, et sanitaires irréprochables.
+++++:
paysage
les rencontres
la tranquillité
le dépaysement
parcours permettant un intérêt sportif comme cyclotouriste (avec expérience quand même)
-:
certaines parties avec un balisage pas évident à suivre.
compliqué pour trouver des restaurants, hébergement et commerce dans certaines section du parcours
En synthèse ==> allez y !!!
vous passerez (le top c'est sur une semaine) de super vacances !!!
Après un premier semestre fort stressant ⚡️, vous souhaitez des vacances énergisantes, calmes et dépaysantes ? Alors je vous conseille la #Creuse 🇫🇷 en #vélo 🚴 :
👉 vous vous sentirez seuls sur de magnifiques routes alternant pâturages, lacs et jolis petits hameaux.
👉 vous y respirerez de l’air parmi le plus pur de France
👉 vous pourrez vivre l’accueil en chambres d’hôtes et autres logements insolites
👉 vous découvrirez un département vallonné (+/- 1000 m de dénivelé positif par jour) et très varié
« A bicyclette, vous respirez, admirez, entendez la nature elle-même. C'est que le mouvement nous dote d'une sensibilité inconnue jusqu'ici. » (Maurice Leblanc)
Si vous avez besoin de bons plans ou des traces GPS (OPENRUNNER), n’hésitez pas à me contacter !
#JeVoyageAVelo