Musée départemental de la Montagne
Le musée départemental de la Montagne se trouve à Château-Lambert, un village de Haute-Saône situé à 700 mètres d’altitude qui compte aujourd’hui 14 habitants. Ce musée fait partie des trois musées départementaux Albert & Félicie Demard créés à l’initiative d’Albert Demard, de sa femme Félicie et de son fils Jean-Christophe.
Au pied du ballon de Servance, sur une crête qui domine la vallée de la Moselle et la haute vallée de l’Ognon, Château-Lambert est un petit village pittoresque où le temps semble s’être arrêté. Le village doit son nom à un château, le « Chastel Humbert », ou plutôt un nid d’aigle qui s’élevait sur les hauteurs à l’emplacement de l’actuelle statue Notre-Dame des Neiges. Il ne reste plus rien du château détruit en 1643 lors de la guerre de Dix Ans, un épisode franc-comtois de la guerre de Trente Ans.
Le village de Château-Lambert est une limite à plus d’un titre, il est situé à la frontière des départements des Vosges et de la Haute-Saône, à la frontière de la Franche-Comté et du Grand Est et à la limite de séparation des eaux entre la Mer du Nord et le bassin Méditerranéen.
C’est dans ce cadre qu’Albert Demard a voulu installer le musée afin d’aborder des thématiques associées au milieu montagnard, à la vie difficile des paysans-mineurs, les activités agricoles et les travaux dans les mines qu’ils réalisent. Il parle aussi des métiers de la forêt et du travail du bois très présent de ce côté de la Haute-Saône.
La visite commence par la ferme, une habitation modeste et rudimentaire typique des fermes de montagne dans laquelle est reconstitué l’habitat du paysan-mineur tel qu’il se présentait avant la Première Guerre Mondiale. C’est par la cuisine que l’on entre dans la maison, vient ensuite le « poêle », la pièce la plus importante qui pouvait servir de salle à manger et de chambre à coucher. Les animaux ne sont pas oubliés et l’étable témoigne de la pauvreté du paysan-mineur qui ne possédait souvent qu’une vache et quelques chèvres. Les activités agricoles sont évoquées dans le grenier ou sont exposés différents outils liés à la culture des céréales et plus particulièrement du seigle et du sarrasin.
La salle de classe reconstituée dans une des pièces du musée évoque une école de village telle qu’elle se présentait à la fin du XIXe siècle. Différentes consignes destinées aux élèves sont affichées au mur. Lorsqu’elles n’étaient pas respectées, le maître disposait de plusieurs punitions : fessées, bonnet d’âne, coups sur les doigts…
À l’extérieur, un parcours permet aux visiteurs de découvrir sur un sentier aménagé les métiers de la forêt mais aussi la beauté du paysage. La paix que nous offrent la nature et l’harmonie du site ne doivent pas faire oublier la rudesse du travail des bûcherons, sabotiers ou charbonniers.
L’ activité du village a longtemps été double, partagée entre les mines et l’agriculture. Une section permet d’évoquer ce passé minier. De 1578 à 1632, sous Philippe II, le minerai de cuivre est exploité par des mineurs originaires d’Auxelles, de Giromagny, d’Allemagne et du Tyrol. Ce sont alors des centaines de personnes qui creusent la roche à l’aide de marteaux et de pointerolles pour extraire le cuivre. En 1616, on estime que Château-Lambert compte 700 habitants. Les mineurs vivaient sur place dans des maisons modestes souvent faites en bois. Après une période de déclin, l’activité reprend de 1896 à1920 puis de 1936 à 1944 pour l’extraction du molybdène, minerai à teneur de plomb, utilisé pour durcir l’acier. Ce métal est alors exploité pendant la Seconde Guerre Mondiale pour soutenir l’effort de guerre allemand. L’exploitation s’achève définitivement en 1944.
Le hameau de Château-Lambert peut-être le point de départ de plusieurs balades dont le « Sentier des écoliers » qui permet de randonner sur les pas des écoliers des temps jadis et de découvrir des points de vue sur la vallée.
Au pied du ballon de Servance, sur une crête qui domine la vallée de la Moselle et la haute vallée de l’Ognon, Château-Lambert est un petit village pittoresque où le temps semble s’être arrêté. Le village doit son nom à un château, le « Chastel Humbert », ou plutôt un nid d’aigle qui s’élevait sur les hauteurs à l’emplacement de l’actuelle statue Notre-Dame des Neiges. Il ne reste plus rien du château détruit en 1643 lors de la guerre de Dix Ans, un épisode franc-comtois de la guerre de Trente Ans.
Le village de Château-Lambert est une limite à plus d’un titre, il est situé à la frontière des départements des Vosges et de la Haute-Saône, à la frontière de la Franche-Comté et du Grand Est et à la limite de séparation des eaux entre la Mer du Nord et le bassin Méditerranéen.
C’est dans ce cadre qu’Albert Demard a voulu installer le musée afin d’aborder des thématiques associées au milieu montagnard, à la vie difficile des paysans-mineurs, les activités agricoles et les travaux dans les mines qu’ils réalisent. Il parle aussi des métiers de la forêt et du travail du bois très présent de ce côté de la Haute-Saône.
La visite commence par la ferme, une habitation modeste et rudimentaire typique des fermes de montagne dans laquelle est reconstitué l’habitat du paysan-mineur tel qu’il se présentait avant la Première Guerre Mondiale. C’est par la cuisine que l’on entre dans la maison, vient ensuite le « poêle », la pièce la plus importante qui pouvait servir de salle à manger et de chambre à coucher. Les animaux ne sont pas oubliés et l’étable témoigne de la pauvreté du paysan-mineur qui ne possédait souvent qu’une vache et quelques chèvres. Les activités agricoles sont évoquées dans le grenier ou sont exposés différents outils liés à la culture des céréales et plus particulièrement du seigle et du sarrasin.
La salle de classe reconstituée dans une des pièces du musée évoque une école de village telle qu’elle se présentait à la fin du XIXe siècle. Différentes consignes destinées aux élèves sont affichées au mur. Lorsqu’elles n’étaient pas respectées, le maître disposait de plusieurs punitions : fessées, bonnet d’âne, coups sur les doigts…
À l’extérieur, un parcours permet aux visiteurs de découvrir sur un sentier aménagé les métiers de la forêt mais aussi la beauté du paysage. La paix que nous offrent la nature et l’harmonie du site ne doivent pas faire oublier la rudesse du travail des bûcherons, sabotiers ou charbonniers.
L’ activité du village a longtemps été double, partagée entre les mines et l’agriculture. Une section permet d’évoquer ce passé minier. De 1578 à 1632, sous Philippe II, le minerai de cuivre est exploité par des mineurs originaires d’Auxelles, de Giromagny, d’Allemagne et du Tyrol. Ce sont alors des centaines de personnes qui creusent la roche à l’aide de marteaux et de pointerolles pour extraire le cuivre. En 1616, on estime que Château-Lambert compte 700 habitants. Les mineurs vivaient sur place dans des maisons modestes souvent faites en bois. Après une période de déclin, l’activité reprend de 1896 à1920 puis de 1936 à 1944 pour l’extraction du molybdène, minerai à teneur de plomb, utilisé pour durcir l’acier. Ce métal est alors exploité pendant la Seconde Guerre Mondiale pour soutenir l’effort de guerre allemand. L’exploitation s’achève définitivement en 1944.
Le hameau de Château-Lambert peut-être le point de départ de plusieurs balades dont le « Sentier des écoliers » qui permet de randonner sur les pas des écoliers des temps jadis et de découvrir des points de vue sur la vallée.
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